Pour une oncologie déclusive, déconstruite et multiverselle
Il est devenu nécessaire, en ce xxie siècle exigeant, de repenser l’oncologie, autour de trois grandes directions, comme cela sera recommandé sous peu dans le British Woke Medical Journal : le déclusivisme, la
Une édition inclusive de la Recherche à paraître au Québec
Claude Tremblay publie en juin la première version dégenrée de la Recherche au Québec, dans sa maison d’édition post-binaire, Intersexions. Une entreprise qui s’annonce hautement controversée.
Théorie critique de la race: quand la cancérologie se prend les pieds dans le tapis du wokisme
l n’est plus nécessaire de rappeler la perméabilité de pans entiers de la recherche académique aux théories elles-mêmes issues de la French Theory et du déconstructivisme à tout crin. D’abord cantonnée aux sciences humaines et sociales, cette lame de fond touche désormais les sciences dures puisque des articles perchés de type « Queer identity and theory intersections in mathematics education: a theoretical literature review » ou « A quantum physics explanation for polyamory, BDSM, and queer people » sont désormais monnaie courante (1, 2).
Aux USA, cette tendance et notamment l’irruption de la Critical Race Theory (ou Théorie Critique de la Race) touche désormais les sciences médicales et c’est avec un mélange d’amusement et de consternation que l’on voit fleurir, dans les grands congrès internationaux usuellement tenus en Amérique du Nord, des travaux lunaires visant désormais à dénoncer le racisme systémique endémique et patriarcal WASP dans la prise en charge du patient atteint de cancer.
Critique musicale inclusive
L’orchestre de chambre de Paris (OCP) donnait le 4 mars dernier, à la Cité de la musique, un concert sur le thème suivant : « Inspirations folkloriques ». On s’étonne de ce titre de la part d’une institution particulièrement attachée à promouvoir toutes les cultures sur un pied d’égalité, à rompre avec les vieux schémas hiérarchisants. Le titre de ce concert peut en effet choquer en ce qu’il recèle un point de vue méprisant vis-à-vis de cultures locales trop longtemps dominées et qui n’ont plus à l’être, trop longtemps ravalées au rang de « folklores » comme certaines langues minoritaires sont réduites au rang de « dialectes ». On n’a pas encore assez fait descendre la musique prétendument savante – occidentale – de son piédestal : en quoi une symphonie de Beethoven serait-elle supérieure à une danse jouée par le violoneux d’un village des Carpathes ? Aussi, « Expressions des diversités » eût été un titre plus acceptable.
Faut-il adapter les classiques à leur époque ? Compte-rendu de cancel culture (Tiphaine Samoyault et Marc Weitzmann sur France Culture)
J’ai été sidérée, consternée, d’entendre Tiphaine Samoyault déclarer qu’elle se réjouissait de n’avoir pas à enseigner la littérature du 19ème siècle au motif que ces romans ne correspondent plus aux valeurs d’aujourd’hui ! Et c’est une prof d’université qui dit ça !
RESTONS JEUNES, SOYONS WOKES !
Ainsi donc nous – contempteurs du wokisme – serions animés par la « haine de l’émancipation », s’il faut en croire le titre du pamphlet de François Cusset, face à la « jeunesse du monde » qui – s’il faut en croire son sous-titre – se tiendrait enfin « debout » ? Pour cet américaniste, historien des idées et notamment de la French theory, « émancipation » est le maître- mot – mais émancipation de quoi, exactement ? On ne le saura pas, tant le mot fonctionne essentiellement comme un slogan. Il en va de même d’ailleurs avec d’autres mots-fétiches qui reviennent dans le texte, locutions codées érigées en signes de ralliement militant : « stéréotypes éculés » (non, ce ne sont pas les siens mais, prétend-il, les nôtres), « stéréotypes hétéronormés », « genre assigné à la naissance », « mâles blancs », « droites dures ou extrêmes », « panique morale », « les forces du marché », « les médias dominants », « l’ordre établi », « l’ordre social », « les élites»… Rien que de très banal, en somme – voire banalement populiste.
L’inquisition inclusive et le Godot de Groningue: apostasie et renoncement en littérature(s)
La récente affaire du Godot Groningue met en lumière une série d’éléments consternants sur le rapport de notre civilisation à la Littérature. Dans ce contexte particulièrement tendu de la cancel culture, l’annulation de mise en scène de Godot pensée par un metteur en scène irlandais relève d’une inquisition des moeurs de l’auteur inquiétante. D’un côté: une inquisition qui oeuvre à l’application du dogme. De l’autre: des hérétiques qui font amende honorable.
Au milieu de ce désert: la parole de Beckett qui demeure perdue au milieu du brouhaha et de la cacophonie moralisatrice qui tente de la faire taire et lui fait son procès. La troupe, comme l’Université elle-même, s’accordent donc pour condamner unanimement Beckett, ce pourri non inclusif.
Quand la théologie revient à l’université: ce que révèlent les « Rencontres sur les métiers de l’écologie » à l’IEP de Grenoble
Nos étudiants sont-ils prêts à renoncer à de tels séjours pour mettre leurs actes « en cohérence » avec leurs valeurs ? Sont-ils prêts à lancer un appel au boycott d’Erasmus ? Vont-ils prôner des échanges universitaires sobres, sur le mode des circuits cours, du type Grenoble-Chambéry mais pas plus loin ?
FRANÇOIS HÉRAN DANS LE MONDE : « DÉNI D’IMMIGRATION, COMME IL Y A DES DÉNIS DE GROSSESSE »FRANÇOIS HÉRAN DANS LE MONDE :
[Nous reprenons avec son accord le texte de La Tribune de Michèle Tribalat disponible à l’adresse: http://www.micheletribalat.fr/453469042] https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/11/08/francois-heran-l-impuissance-de-la-politique-migratoire-ne-tient-pas-au-manque-de-volonte-ou-de-moyens-mais-a-la-demesure-des-objectifs_6149039_3232.html Voilà une tribune bâclée et qui ne cache pas son parti pris….
Chauvophobie !
Hier encore, j’étais jeune et naïf : je me moquais à longueur d’articles des outrances wokes, sans me douter que moi aussi, je serais bientôt victime d’une terrible injustice sociale. Un sombre matin, dans ma glace, je vis que l’âge était venu… et tous mes cheveux partis.