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L’empathie est-elle la solution ou le problème ?

Ces dernières semaines, nous avons fait face au désarroi de nombreux hommes et femmes, citoyens juifs qui, devant la sauvagerie de l’attaque du 7 octobre par les terroristes du Hamas, ont ressenti un manque de solidarité criant à leur égard. Les plus touchés ont été les gens de gauche, généralement pacifistes, qui se sont exprimés de manière critique à l’égard de l’actuel gouvernement israélien. Ce désarroi est celui de ceux qui réalisent subitement qu’ils demeurent inscrits dans une indépassable altérité : à l’intérieur de leur communauté citoyenne et politique, leur souffrance rencontre non pas une émotion commune face à l’horreur, mais la froideur d’un conflit politique au sein duquel, quoi qu’ils disent ou qu’ils fassent, quoi qu’ils subissent, ils seront moins victimes que d’autres. 

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Le ridicule ne tue pas la municipalité parisienne

Le néo-féminisme woke n’épargne pas les publications de la Ville de Paris, comme en témoigne le dernier Petit journal du 12° arrondissement. À propos du projet d’aménagement de la place Félix Éboué, destiné à « réaménager la place au profit des piétonnes et piétons », on y lit : « Après plusieurs mois de concertations avec les Parisiennes et les Parisiens, les riveraines et les riverains, les commerçantes et les commerçants, mais également l’ensemble des usagères et des usagers, la place Félix Éboué va radicalement transformer (sic) pour toutes et tous. »

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La sainte Inquisition est de retour

L’American Anthropological Association (AAA) et la Société canadienne d’anthropologie (CASCA) ont annulé une session de leur conférence annuelle qui devait examiner la question de savoir « Pourquoi le sexe biologique reste une catégorie analytique nécessaire en anthropologie ? » Le motif invoqué par les autorités décisionnaires, je vous le donne en mille : cela aurait heurté la sensibilité de certains des leurs…

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Sun rides over rolling sand

Tremblement de terre au Maroc : le roi refuse l’aide de la France… sauf pour se faire soigner.

Après le tremblement de terre, le roi du Maroc a mis quatre jours pour se rendre sur place.

Quatre jours, c’est beaucoup. Pourquoi un tel retard à l’allumage ? Simple : son altesse se trouvait en France pour des soins médicaux. Et ce n’était pas la première fois : en 2018 il était déjà venu dans l’hexagone pour une opération du cœur.

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Le progressisme dévoyé

La décision prise par le Ministre de l’Éducation nationale de ranger l’abaya au magasin des « signes religieux ostensibles » est une réponse à l’armée des prédicateurs islamistes auto-proclamés, qui expliquaient aux jeunes filles musulmanes sur Tik Tok comment obéir à Allah en détournant la loi scolaire de 2004. Il est hypocrite dans ces conditions de soutenir qu’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux.

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Contradictions

Nous avons appris récemment le suicide d’un directeur d’école canadien qui avait suivi une « formation » organisée par une furie de l’antiracisme de type woke, qui l’avait traité avec insistance de « suprémaciste blanc » devant tous les stagiaires – alors que c’était un militant de l’antiracisme – et l’avait dénoncé aux autorités académiques, ce qui avait entraîné son licenciement.

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Les émeutes

Les émeutes en France de l’été 2023 ont relancé le débat sur le rôle de la famille, et en particulier celui des pères et des familles dites monoparentales, dans l’éducation et la structuration de la jeunesse. Certains, telle Chantal Delsol, déplorent la dévaluation du rôle des pères, en soulignant que les enfants issus des familles dites monoparentales seraient davantage concernés par des déviances. D’autres au contraire, tel Laurent Mucchielli, considèrent qu’il s’agit là d’un mythe car la corrélation ne serait pas une causalité pour peu qu’on prenne en compte plusieurs variables.

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Les Hijabeuses n’ont pas gagné

Depuis plus d’un an, le collectif des Hijabeuses attaque la Fédération Françaises de Football pour obtenir le droit de porter le hijab lors de compétitions. La FFF s’y est refusée. Les Hijabeuses ont porté l’affaire devant le Conseil d’Etat. En Vain ?

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Islamisme, harcèlement scolaire, éco-sexualité : un bug généralisé ?

Les auditions du Sénat sur l’affaire du « fonds Marianne » sont en cours, et toute la lumière reste encore à faire, mais un point invite d’ores et déjà à s’interroger : comment le gouvernement a-t-il pu penser, après l’assassinat de Samuel Paty, que la lutte contre la radicalisation islamiste pouvait se contenter de distribuer quelques millions d’euros à des associations, a fortiori sans contrôler leur utilisation ?

La sortie du livre de Florence Bergeaud-Blackler sur les Frères musulmans ajoute une touche supplémentaire à cette inquiétude.

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Quid opus CIPDR ?

Il ressort de toute évidence que l’aventure entre le CIPDR et M. Sifaoui est avant tout un drame pour les acteurs concernés. Sans doute la proposition ambitieuse de l’association méritait-elle d’être analysée avec un peu plus d’intelligence qu’elle ne l’a été par une administration en dessous de tout. La réduction de toutes les ambitions du projet suffit à elle-seule à expliquer comment la République aujourd’hui en arrive à dégoûter tous ceux qui veulent se dévouer à son service.

Et le plus étonnant dans tout ça reste le rôle joué par un organisme administratif: le CIPDR. Quid opus, si pour lui donner un contenu il faut aller chercher une quelconque association où recruter des gens compétents pour faire le travail à sa place ?

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Nathalie Heinich, réponse à Libération

Le 12 mai paraissait dans Libération un billet de Simon Blin intitulé « L’anti-ʺwokismeʺ, inépuisable filon éditorial », consacré à mon livre Le Wokisme serait-il un totalitarisme ? récemment publié chez Albin Michel. Voici ma réponse, publiée dans le quotidien le 19 mai sous le titre « Pour un anti-wokisme de gauche ».

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Nos étudiants en quête de sens ?

Au début, la question a commencé à se poser de manière discrète. Chacun y allait de ses petites anecdotes. On en riait entre deux cours, à l’occasion d’un café. Et puis on passait rapidement à autre chose parce que, quand même, il ne faut pas passer pour réac.

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Laïcité(s) ?

A la suite de la tribune de Xavier-Laurent Salvador consacrée à la « caporalisation » du Conseil des sages de la laïcité dans Le Figaro du 19 avril (voir sur notre site : https://dec.diolag.com/la-caporalisation-du-conseil-des-sages/), le journal a publié une réponse du politiste Alain Policar (https://www.lefigaro.fr/vox/societe/alain-policar-sur-la-laicite-oui-je-m-inquiete-qu-on-puisse-faire-d-un-principe-juridique-une-valeur-identitaire-20230421), dont la récente nomination au sein de ce conseil a fait quelques vagues en raison de ses positions plus qu’ambiguës en matière d’universalisme et de laïcité. 

Dans sa réponse, Policar ne fait que reprendre l’argumentaire depuis longtemps rodé par les partisans d’une laïcité « ouverte », telle que défendue notamment dans le défunt Observatoire de la laïcité : il faudrait défendre un principe de tolérance, corrélatif d’une intervention minimale de l’État en matière de laïcité, à savoir la simple « abstention » de toute position religieuse plutôt que la défense active de l’émancipation par la liberté de conscience. Or une telle position a le défaut de relever d’un affrontement entre principes abstraits, occultant le fait qu’en l’état actuel des choses les principes se heurtent à des pratiques : en l’occurrence une tentative d’imposition d’une conception fondamentaliste de la religion, attentatoire tant à l’égalité qu’à la liberté de conscience et à la fraternité.

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On muselle le conseil des sages de la laïcité

La mise sous tutelle autoritaire du Conseil des Sages de la Laïcité par le Ministre Pap N’Diaye, est conforme aux grands principes qui régissent depuis quelques décennies le Ministère de l’Éducation nationale, caporalisation des professeurs, conformisme idéologique à la doxa pédagogiste et anti-intellectualisme militant. On eut pû attendre de la part d’un intellectuel présenté comme libéral le respect des principes de la libre expression quant à la défense des principes fondateurs de la République française, y compris à l’intérieur de son Ministère, c’eût été oublier qu’après une formation universitaire brillante dans sa jeunesse, M. Ndiaye a été pris en main par la pensée universitaire américaine qui l’a rendu ce qu’il est devenu. Cette seconde naissance intellectuelle l’a fait regarder son pays et ses traditions intellectuelles et politiques avec défiance, comme il l’a publiquement affirmé aux Etats-Unis devant un public conquis.

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Dans le mot CNRS, qu’est devenu le mot « science » ?

On se souvient que le CNRS avait provoqué la stupeur générale à l’occasion de la polémique lancée par Frédérique Vidal sur « l’islamo-gauchisme » à l’université lorsqu’il s’était empressé de publier un démenti aussi cinglant que sidérant : « l’islamo-gauchisme n’est pas une réalité scientifique ».

Le CNRS a donc pour mission de repérer les concepts scientifiques et ceux qui ne sont pas. Les mauvaises langues n’ont pas manqué de relever que plusieurs événements avaient fâcheusement tendance à invalider la doxa du CNRS, et ce jusqu’à aujourd’hui, avec par exemple le soutien de certains partis de gauche au CCIF ou à l’imam Iquioussen, ou plus récemment les attaques contre Florence Bergeaud-Blackler par des universitaires visiblement soucieux de protéger les Frères musulmans, sans parler du triomphe de Jean-Marc Rouillan auprès des camarades en lutte pour les retraites à l’université de Bordeaux.

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La militance académique gangrène l’édition scientifique

Il est de bon ton aujourd’hui de se réclamer de la science, voire de s’exclamer être porteur d’une science alternative en adoptant un « point de vue » qu’on serait allé chercher en quelque noble cause à défendre. Ce qui n’était le plus souvent que confusion médiatique quand la « parole » de chacun n’est rapportée qu’à lui-même, est devenu une menace délétère bien présente dans les disciplines scientifiques elles-mêmes. Les sciences du « social » y sont particulièrement exposées, mais elles ne sont pas les seules puisque les mathématiques, désormais, devraient être filtrées au regard de la « race », du « genre » ou du « monde » de leurs élaborateurs. Pour farfelue que paraîtra aux yeux du plus grand nombre cette dernière proposition, la proposition équivalente pour les sciences de la société et de la culture, elle, reçoit une adhésion conséquente, y compris chez certains de ses représentants. C’est que la frontière entre science sociale et opinion sur la société, frontière qui n’a jamais été, comme toute frontière, absolument étanche, se voit de plus en plus désertée par ses « gardes », ceux dont la mission au regard des règles en vigueur chez les scientifiques est de déclarer légitime l’importation du produit ou de son producteur.

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Le cinéma français à l’heure du wokisme

Avec un total de six récompenses sur dix nominations, dont celle du meilleur film français, la Nuit du 12 du réalisateur belge Dominik Moll a fait un triomphe aux César. Est-ce surprenant ? Dans son discours de remerciement, la réalisatrice Caroline Benjo a déclaré : « Il y a quelque chose qui cloche entre les hommes et les femmes. Un décès de femme survient tous les deux ou trois jours. Seules les femmes savent dans leur chair ce qu’on leur inflige ».
Passons sur le fait que les hommes constituent la grande majorité des victimes d’homicides. Retenons plutôt la phrase « il y a quelque chose qui cloche entre les hommes et les femmes », phrase qui constitue le leitmotiv du film.

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Note sur l’émission de France Culture organisée par Alain Finkielkraut, avec Edwy Plenel du 11 mars 2023.

L’objectif de l’entretien était à priori de parler de l’ouvrage d’Edwy Plenel, sur la vigilance. Mais très rapidement Alain Finklekraut  l’a interpellé sur l’utilisation du concept d’islamophobie, concept qui a été largement promu et développé par le site Mediapart voire par Plenel lui même, passant à la trappe par la même occasion toute référence à la lutte des classes, à l’exploitation, aux inégalités sociales et à toute référence à l’existence de la classe dominante. Tout cela finalement pour faire d’une supposée communauté musulmane ou des minorités l’alpha et l’omega des luttes à venir.

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Quand une enquête sur les Frères musulmans déchaîne l’islamo-gauchisme

Une déferlante s’est abattue sur l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, dont le tort est d’avoir publié fin janvier un livre sur les Frères musulmans. 

L’ouvrage est pourtant remarquable. Préfacé par Gilles Kepel, il est le fruit de longues années de travail et d’enquête. Il décrit par le menu la confrérie des Frères musulmans, ses objectifs, ses stratégies d’entrisme, ses alliés plus ou moins explicites. Tout y est. On ne pourra plus dire qu’on ne savait pas. 

Mais ce livre est trop sérieux pour ne pas susciter des réactions. Car les Frères aiment la discrétion. Leur projet d’islamisation se fait dans les coulisses, au niveau de la société civile, des associations, bref loin des projecteurs. Les Frères n’aiment pas la lumière, et c’est exactement ce que fait Florence Bergaud-Blackler : elle dévoile tout.

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Les nouveaux « braghettone »

À la suite d’Apollinaire et de Breton qui redécouvaient des textes que la pruderie avait enfouis, à la suite de Jean-Jacques Pauvert qui publiait courageusement Sade, à la suite des grands éditeurs scientifiques, Lafuma pour Pascal ou Besterman pour Voltaire, les universitaires de la seconde moitié du XXe siècle, emportés par ce vent de liberté, ont voulu à la fois rendre au public des écrivains et des textes qui lui avaient été cachés, et les éditer dans le respect scrupuleux des documents à la source de ces textes.

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Il appartient à la France

 Si Missak Manouchian doit entrer au Panthéon, ce n’est pas parce qu’il était communiste, ni parce qu’il était arménien, mais uniquement au titre d’étranger qui a donné sa vie pour la France. Manouchian n’appartient pas aux communistes, il appartient à la France

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La facture du mépris

Le XXe siècle a découvert l’infiniment petit. Nous n’avons jamais aussi bien compris la puissance de notre cerveau. Nous savons déjà beaucoup, grâce à la biologie moléculaire, associée aux sciences cognitives, de nos immenses capacités neuronales. C’est pourtant à cet instant précis que la France a cessé d’exiger davantage de ses élèves, pour les laisser sombrer dans une étrange médiocrité.

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Ça plafonne à la Sorbonne

Après tout, la laïcité ne semblerait qu’une islamophobie honteuse, puisque Mme Rabier s’en prend longuement à Dominique Schnapper. Il est vrai que selon Rabier elle est « en tête » des « entrepreneurs et entrepreneuses en inquisition engagé∙es à rectifier les dévoiements ’’islamogauchistes’’ que subirait la communauté universitaire ».

Mais pourquoi souligner que Dominique Schnapper est la « fille d’un intellectuel juif » ? (Raymond Aron). Faut-il craindre qu’elle soit islamophobe de naissance ?

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Le « pluralisme » selon France Culture: à propos du colloque « Déconstruire la déconstruction »…

Vendredi 27 janvier, l’émission « Avec philosophie » de Géraldine Muhlmann revenait sur le colloque « Qui a peur de la déconstruction ? » organisé le week-end précédent à Paris I et inauguré par l’incontournable Sandra Laugier. Par son outrance et son sectarisme, tout ce discours invalidait la défense affichée de la déconstruction comme une « mise à plat des textes pour mieux les comprendre », qui n’est en aucun cas une « table rase », mais une « tentative de résister à l’effacement par la lecture rigoureuse des textes ».

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Les sciences sociales ont-elles encore quelque chose à dire ?

Une étude vient d’être publiée dans la revue Nature , dont la presse française s’est fait l’écho. Elle indique que, depuis 1945, les découvertes scientifiques sont de moins en moins révolutionnaires (ou « disruptives »). Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs ont analysé les articles publiés depuis 1945 en leur attribuant un score de « disruptivité ». Ils observent une baisse constante de cet indice. 

Au-delà des débats suscités par cette étude, dont la méthodologie et les conclusions sont discutées, on est tenté de faire une transposition : se pourrait-il que les sciences sociales aient suivi le même chemin ?

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Don Juan ou Tartuffe ?

La Cour des Comptes note aussi que le théâtre du Nord dispose d’un « niveau élevé des subventions publiques » et que sa situation financière « reste structurellement déficitaire ». On se doit donc de s’interroger. Comment un metteur en scène à l’idéologie si prononcée peut-il accepter autant d’argent d’institutions certainement pas assez « dégenrées » à son goût ?

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Pourquoi le wokisme ne cesse de clamer qu’il n’existe pas ?

L’une des originalités du wokisme est certainement sa propension à dénier sa propre réalité. On ne compte plus, en effet, les livres ou les tribunes qui expliquent que le wokisme n’est qu’un pur fantasme, une sorte d’entité fictive créée à partir de faits insignifiants par des réactionnaires en proie à une panique morale. 

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Le ridicule ne tue pas la municipalité parisienne

Le néo-féminisme woke n’épargne pas les publications de la Ville de Paris, comme en témoigne le dernier Petit journal du 12° arrondissement. À propos du projet d’aménagement de la place Félix Éboué, destiné à « réaménager la place au profit des piétonnes et piétons », on y lit : « Après plusieurs mois de concertations avec les Parisiennes et les Parisiens, les riveraines et les riverains, les commerçantes et les commerçants, mais également l’ensemble des usagères et des usagers, la place Félix Éboué va radicalement transformer (sic) pour toutes et tous. »

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La sainte Inquisition est de retour

L’American Anthropological Association (AAA) et la Société canadienne d’anthropologie (CASCA) ont annulé une session de leur conférence annuelle qui devait examiner la question de savoir « Pourquoi le sexe biologique reste une catégorie analytique nécessaire en anthropologie ? » Le motif invoqué par les autorités décisionnaires, je vous le donne en mille : cela aurait heurté la sensibilité de certains des leurs…

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Sun rides over rolling sand

Tremblement de terre au Maroc : le roi refuse l’aide de la France… sauf pour se faire soigner.

Après le tremblement de terre, le roi du Maroc a mis quatre jours pour se rendre sur place.

Quatre jours, c’est beaucoup. Pourquoi un tel retard à l’allumage ? Simple : son altesse se trouvait en France pour des soins médicaux. Et ce n’était pas la première fois : en 2018 il était déjà venu dans l’hexagone pour une opération du cœur.

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Le progressisme dévoyé

La décision prise par le Ministre de l’Éducation nationale de ranger l’abaya au magasin des « signes religieux ostensibles » est une réponse à l’armée des prédicateurs islamistes auto-proclamés, qui expliquaient aux jeunes filles musulmanes sur Tik Tok comment obéir à Allah en détournant la loi scolaire de 2004. Il est hypocrite dans ces conditions de soutenir qu’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux.

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Contradictions

Nous avons appris récemment le suicide d’un directeur d’école canadien qui avait suivi une « formation » organisée par une furie de l’antiracisme de type woke, qui l’avait traité avec insistance de « suprémaciste blanc » devant tous les stagiaires – alors que c’était un militant de l’antiracisme – et l’avait dénoncé aux autorités académiques, ce qui avait entraîné son licenciement.

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Les émeutes

Les émeutes en France de l’été 2023 ont relancé le débat sur le rôle de la famille, et en particulier celui des pères et des familles dites monoparentales, dans l’éducation et la structuration de la jeunesse. Certains, telle Chantal Delsol, déplorent la dévaluation du rôle des pères, en soulignant que les enfants issus des familles dites monoparentales seraient davantage concernés par des déviances. D’autres au contraire, tel Laurent Mucchielli, considèrent qu’il s’agit là d’un mythe car la corrélation ne serait pas une causalité pour peu qu’on prenne en compte plusieurs variables.

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Les Hijabeuses n’ont pas gagné

Depuis plus d’un an, le collectif des Hijabeuses attaque la Fédération Françaises de Football pour obtenir le droit de porter le hijab lors de compétitions. La FFF s’y est refusée. Les Hijabeuses ont porté l’affaire devant le Conseil d’Etat. En Vain ?

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Islamisme, harcèlement scolaire, éco-sexualité : un bug généralisé ?

Les auditions du Sénat sur l’affaire du « fonds Marianne » sont en cours, et toute la lumière reste encore à faire, mais un point invite d’ores et déjà à s’interroger : comment le gouvernement a-t-il pu penser, après l’assassinat de Samuel Paty, que la lutte contre la radicalisation islamiste pouvait se contenter de distribuer quelques millions d’euros à des associations, a fortiori sans contrôler leur utilisation ?

La sortie du livre de Florence Bergeaud-Blackler sur les Frères musulmans ajoute une touche supplémentaire à cette inquiétude.

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Quid opus CIPDR ?

Il ressort de toute évidence que l’aventure entre le CIPDR et M. Sifaoui est avant tout un drame pour les acteurs concernés. Sans doute la proposition ambitieuse de l’association méritait-elle d’être analysée avec un peu plus d’intelligence qu’elle ne l’a été par une administration en dessous de tout. La réduction de toutes les ambitions du projet suffit à elle-seule à expliquer comment la République aujourd’hui en arrive à dégoûter tous ceux qui veulent se dévouer à son service.

Et le plus étonnant dans tout ça reste le rôle joué par un organisme administratif: le CIPDR. Quid opus, si pour lui donner un contenu il faut aller chercher une quelconque association où recruter des gens compétents pour faire le travail à sa place ?

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Nathalie Heinich, réponse à Libération

Le 12 mai paraissait dans Libération un billet de Simon Blin intitulé « L’anti-ʺwokismeʺ, inépuisable filon éditorial », consacré à mon livre Le Wokisme serait-il un totalitarisme ? récemment publié chez Albin Michel. Voici ma réponse, publiée dans le quotidien le 19 mai sous le titre « Pour un anti-wokisme de gauche ».

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Nos étudiants en quête de sens ?

Au début, la question a commencé à se poser de manière discrète. Chacun y allait de ses petites anecdotes. On en riait entre deux cours, à l’occasion d’un café. Et puis on passait rapidement à autre chose parce que, quand même, il ne faut pas passer pour réac.

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Laïcité(s) ?

A la suite de la tribune de Xavier-Laurent Salvador consacrée à la « caporalisation » du Conseil des sages de la laïcité dans Le Figaro du 19 avril (voir sur notre site : https://dec.diolag.com/la-caporalisation-du-conseil-des-sages/), le journal a publié une réponse du politiste Alain Policar (https://www.lefigaro.fr/vox/societe/alain-policar-sur-la-laicite-oui-je-m-inquiete-qu-on-puisse-faire-d-un-principe-juridique-une-valeur-identitaire-20230421), dont la récente nomination au sein de ce conseil a fait quelques vagues en raison de ses positions plus qu’ambiguës en matière d’universalisme et de laïcité. 

Dans sa réponse, Policar ne fait que reprendre l’argumentaire depuis longtemps rodé par les partisans d’une laïcité « ouverte », telle que défendue notamment dans le défunt Observatoire de la laïcité : il faudrait défendre un principe de tolérance, corrélatif d’une intervention minimale de l’État en matière de laïcité, à savoir la simple « abstention » de toute position religieuse plutôt que la défense active de l’émancipation par la liberté de conscience. Or une telle position a le défaut de relever d’un affrontement entre principes abstraits, occultant le fait qu’en l’état actuel des choses les principes se heurtent à des pratiques : en l’occurrence une tentative d’imposition d’une conception fondamentaliste de la religion, attentatoire tant à l’égalité qu’à la liberté de conscience et à la fraternité.

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On muselle le conseil des sages de la laïcité

La mise sous tutelle autoritaire du Conseil des Sages de la Laïcité par le Ministre Pap N’Diaye, est conforme aux grands principes qui régissent depuis quelques décennies le Ministère de l’Éducation nationale, caporalisation des professeurs, conformisme idéologique à la doxa pédagogiste et anti-intellectualisme militant. On eut pû attendre de la part d’un intellectuel présenté comme libéral le respect des principes de la libre expression quant à la défense des principes fondateurs de la République française, y compris à l’intérieur de son Ministère, c’eût été oublier qu’après une formation universitaire brillante dans sa jeunesse, M. Ndiaye a été pris en main par la pensée universitaire américaine qui l’a rendu ce qu’il est devenu. Cette seconde naissance intellectuelle l’a fait regarder son pays et ses traditions intellectuelles et politiques avec défiance, comme il l’a publiquement affirmé aux Etats-Unis devant un public conquis.

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Dans le mot CNRS, qu’est devenu le mot « science » ?

On se souvient que le CNRS avait provoqué la stupeur générale à l’occasion de la polémique lancée par Frédérique Vidal sur « l’islamo-gauchisme » à l’université lorsqu’il s’était empressé de publier un démenti aussi cinglant que sidérant : « l’islamo-gauchisme n’est pas une réalité scientifique ».

Le CNRS a donc pour mission de repérer les concepts scientifiques et ceux qui ne sont pas. Les mauvaises langues n’ont pas manqué de relever que plusieurs événements avaient fâcheusement tendance à invalider la doxa du CNRS, et ce jusqu’à aujourd’hui, avec par exemple le soutien de certains partis de gauche au CCIF ou à l’imam Iquioussen, ou plus récemment les attaques contre Florence Bergeaud-Blackler par des universitaires visiblement soucieux de protéger les Frères musulmans, sans parler du triomphe de Jean-Marc Rouillan auprès des camarades en lutte pour les retraites à l’université de Bordeaux.

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La militance académique gangrène l’édition scientifique

Il est de bon ton aujourd’hui de se réclamer de la science, voire de s’exclamer être porteur d’une science alternative en adoptant un « point de vue » qu’on serait allé chercher en quelque noble cause à défendre. Ce qui n’était le plus souvent que confusion médiatique quand la « parole » de chacun n’est rapportée qu’à lui-même, est devenu une menace délétère bien présente dans les disciplines scientifiques elles-mêmes. Les sciences du « social » y sont particulièrement exposées, mais elles ne sont pas les seules puisque les mathématiques, désormais, devraient être filtrées au regard de la « race », du « genre » ou du « monde » de leurs élaborateurs. Pour farfelue que paraîtra aux yeux du plus grand nombre cette dernière proposition, la proposition équivalente pour les sciences de la société et de la culture, elle, reçoit une adhésion conséquente, y compris chez certains de ses représentants. C’est que la frontière entre science sociale et opinion sur la société, frontière qui n’a jamais été, comme toute frontière, absolument étanche, se voit de plus en plus désertée par ses « gardes », ceux dont la mission au regard des règles en vigueur chez les scientifiques est de déclarer légitime l’importation du produit ou de son producteur.

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Le cinéma français à l’heure du wokisme

Avec un total de six récompenses sur dix nominations, dont celle du meilleur film français, la Nuit du 12 du réalisateur belge Dominik Moll a fait un triomphe aux César. Est-ce surprenant ? Dans son discours de remerciement, la réalisatrice Caroline Benjo a déclaré : « Il y a quelque chose qui cloche entre les hommes et les femmes. Un décès de femme survient tous les deux ou trois jours. Seules les femmes savent dans leur chair ce qu’on leur inflige ».
Passons sur le fait que les hommes constituent la grande majorité des victimes d’homicides. Retenons plutôt la phrase « il y a quelque chose qui cloche entre les hommes et les femmes », phrase qui constitue le leitmotiv du film.

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Note sur l’émission de France Culture organisée par Alain Finkielkraut, avec Edwy Plenel du 11 mars 2023.

L’objectif de l’entretien était à priori de parler de l’ouvrage d’Edwy Plenel, sur la vigilance. Mais très rapidement Alain Finklekraut  l’a interpellé sur l’utilisation du concept d’islamophobie, concept qui a été largement promu et développé par le site Mediapart voire par Plenel lui même, passant à la trappe par la même occasion toute référence à la lutte des classes, à l’exploitation, aux inégalités sociales et à toute référence à l’existence de la classe dominante. Tout cela finalement pour faire d’une supposée communauté musulmane ou des minorités l’alpha et l’omega des luttes à venir.

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Quand une enquête sur les Frères musulmans déchaîne l’islamo-gauchisme

Une déferlante s’est abattue sur l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, dont le tort est d’avoir publié fin janvier un livre sur les Frères musulmans. 

L’ouvrage est pourtant remarquable. Préfacé par Gilles Kepel, il est le fruit de longues années de travail et d’enquête. Il décrit par le menu la confrérie des Frères musulmans, ses objectifs, ses stratégies d’entrisme, ses alliés plus ou moins explicites. Tout y est. On ne pourra plus dire qu’on ne savait pas. 

Mais ce livre est trop sérieux pour ne pas susciter des réactions. Car les Frères aiment la discrétion. Leur projet d’islamisation se fait dans les coulisses, au niveau de la société civile, des associations, bref loin des projecteurs. Les Frères n’aiment pas la lumière, et c’est exactement ce que fait Florence Bergaud-Blackler : elle dévoile tout.

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Les nouveaux « braghettone »

À la suite d’Apollinaire et de Breton qui redécouvaient des textes que la pruderie avait enfouis, à la suite de Jean-Jacques Pauvert qui publiait courageusement Sade, à la suite des grands éditeurs scientifiques, Lafuma pour Pascal ou Besterman pour Voltaire, les universitaires de la seconde moitié du XXe siècle, emportés par ce vent de liberté, ont voulu à la fois rendre au public des écrivains et des textes qui lui avaient été cachés, et les éditer dans le respect scrupuleux des documents à la source de ces textes.

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Il appartient à la France

 Si Missak Manouchian doit entrer au Panthéon, ce n’est pas parce qu’il était communiste, ni parce qu’il était arménien, mais uniquement au titre d’étranger qui a donné sa vie pour la France. Manouchian n’appartient pas aux communistes, il appartient à la France

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La facture du mépris

Le XXe siècle a découvert l’infiniment petit. Nous n’avons jamais aussi bien compris la puissance de notre cerveau. Nous savons déjà beaucoup, grâce à la biologie moléculaire, associée aux sciences cognitives, de nos immenses capacités neuronales. C’est pourtant à cet instant précis que la France a cessé d’exiger davantage de ses élèves, pour les laisser sombrer dans une étrange médiocrité.

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Ça plafonne à la Sorbonne

Après tout, la laïcité ne semblerait qu’une islamophobie honteuse, puisque Mme Rabier s’en prend longuement à Dominique Schnapper. Il est vrai que selon Rabier elle est « en tête » des « entrepreneurs et entrepreneuses en inquisition engagé∙es à rectifier les dévoiements ’’islamogauchistes’’ que subirait la communauté universitaire ».

Mais pourquoi souligner que Dominique Schnapper est la « fille d’un intellectuel juif » ? (Raymond Aron). Faut-il craindre qu’elle soit islamophobe de naissance ?

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Le « pluralisme » selon France Culture: à propos du colloque « Déconstruire la déconstruction »…

Vendredi 27 janvier, l’émission « Avec philosophie » de Géraldine Muhlmann revenait sur le colloque « Qui a peur de la déconstruction ? » organisé le week-end précédent à Paris I et inauguré par l’incontournable Sandra Laugier. Par son outrance et son sectarisme, tout ce discours invalidait la défense affichée de la déconstruction comme une « mise à plat des textes pour mieux les comprendre », qui n’est en aucun cas une « table rase », mais une « tentative de résister à l’effacement par la lecture rigoureuse des textes ».

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Les sciences sociales ont-elles encore quelque chose à dire ?

Une étude vient d’être publiée dans la revue Nature , dont la presse française s’est fait l’écho. Elle indique que, depuis 1945, les découvertes scientifiques sont de moins en moins révolutionnaires (ou « disruptives »). Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs ont analysé les articles publiés depuis 1945 en leur attribuant un score de « disruptivité ». Ils observent une baisse constante de cet indice. 

Au-delà des débats suscités par cette étude, dont la méthodologie et les conclusions sont discutées, on est tenté de faire une transposition : se pourrait-il que les sciences sociales aient suivi le même chemin ?

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Don Juan ou Tartuffe ?

La Cour des Comptes note aussi que le théâtre du Nord dispose d’un « niveau élevé des subventions publiques » et que sa situation financière « reste structurellement déficitaire ». On se doit donc de s’interroger. Comment un metteur en scène à l’idéologie si prononcée peut-il accepter autant d’argent d’institutions certainement pas assez « dégenrées » à son goût ?

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Pourquoi le wokisme ne cesse de clamer qu’il n’existe pas ?

L’une des originalités du wokisme est certainement sa propension à dénier sa propre réalité. On ne compte plus, en effet, les livres ou les tribunes qui expliquent que le wokisme n’est qu’un pur fantasme, une sorte d’entité fictive créée à partir de faits insignifiants par des réactionnaires en proie à une panique morale. 

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